Diversité culturelle

Le peuple gabonais s’est forgé au fil des siècles et de l’évolution de son histoire une culture propre, toujours en mouvement, formée aussi bien par les apports internationaux des cultures occidentales des colonisateurs que par les cultures traditionnelles des différentes ethnies qui le composent. Les pratiques spirituelles ancestrales sont toujours très présentes dans la société gabonaise avec un mélange de diversité et de traits communs aux différentes régions et peuples du pays.

Les manifestations de la culture contemporaine sont limitées du fait de la disparition des lieux de rassemblements populaires, mais des fronts de créativité indépendants trouvent cependant leurs places dans des centres culturels tels que MASCIG ou IFG à Libreville.

Le Musée National des Arts et Traditions (MNAT) est un lieu incontournable pour les visiteurs de passage, mais également pour les gabonais qui découvrent au fil des expositions temporaires les objets traditionnels témoins d’une culture ancienne gabonaise. Le Gabon possède aussi un Musée Virtuel des Arts et des Traditions conçu comme une vitrine virtuelle de la culture et de l’écotourisme.

Le village artisanal des tailleurs de pierre de Mbigou reste un passage obligé pour qui veut acquérir quelques souvenirs vivants de cet art traditionnel gabonais.

Rituelles ou ludiques, les danses du Gabon témoignent du lien étroit entre le sacré et le réel. Ces danses sont le reflet de la diversité des différents peuples et rites gabonais, notamment le Bwiti. Les danses typiques gabonaises sont l’Ingwala Omias, Mengane, Mekom, Ozila et Eko de l’ethnie Fang, l’Ikokou et le Mbouanda des Punu, l’Okoukoué de l’ethnie Miéné.

Les premiers vêtements au Gabon étaient faits d’écorces battues assouplies dans l’eau ou de tissus de raphia. Chez les Fang par exemple, ces mêmes écorces étaient employées pour confectionner des coiffures casques ornées d’éléments décoratifs : cauris, perles, coques végétales. Dans le Sud, le raphia était tricoté et tissé. La colonisation a détruit tous ces savoir-faires, qu’aucun des peuples du pays ne maitrisent plus.

Au Gabon, l’alimentation était un élément de culture définissant chacun des multiples peuples qui le compose. La colonisation et les multiples apports extérieurs ont introduit des aliments nouveaux, tels que ceux à base de céréales ou de lait de vache. Le développement urbain et le mouvement donc mélange des populations autochtones ont aussi contribué au mélange des cultures, influencé des changements de comportements et une homogénéisation de certaines traditions. Ainsi, s’imposent aujourd’hui des rites communs, tels que les mariages traditionnels à dotes élevées, où des mets phares à vocation nationale comme les feuilles de manioc, l’odika, la banane plantain, le nyembwe, et des mets autrefois régionaux que l’on retrouve maintenant sur l’étendue du pays: le Nkoumou, la pâte d’arachide, la purée d’atanga ou d’avocat.

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